Amis fans de monde post-apo atomisés à la sauce nucléaire façon Hiroshima, je vous souhaite bien l’bonjour ! Est-ce que vous connaissez le métro ? Bien entendu je n’parle pas de celui qui sent la pisse, où l’on trouve des roms qui jouent d’la mandoline, et où les gens paraissent plus pâles que les blanches fesses de Guenièvre dans Kaamelott ! Non en réalité aujourd’hui nous allons parler de METRO EXODUS et plus particulièrement de METRO 2033, ou METRO The Last LIGHT, mais ça c’était avant EXODUS… Non bon vous savez quoi on va reprendre depuis l’début. Au départ, Metro 2033 c’est un livre écrit par Dmitri Glukhovski (que j’n’ai d’ailleurs pas lu, mea culpa), dont l’histoire est celle d’une guerre nucléaire totale a détruit la plupart des grandes villes du globe, obligeant ainsi les habitants de Moscou à se réfugier dans le métro (d’où vient le nom du coup vous l’aurez bien compris).
Le livre a été un franc succès lors de sa sortie, et Dmitri a écrit deux suites, Metro 2034 et Metro 2035, donnant ainsi naissance à la trilogie des jeux Metro. L’ambiance du jeu se situe entre l’horreur et la survie, vous devrez constamment faire attention aux nombreux dangers et monstres créés à cause de la guerre nucléaire, comme les filtres de votre masque à gaz, l’une des mécaniques les plus récurrentes du jeu. Il faut savoir qu’à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai toujours le cul entre deux chaises et suis partagé sur le 3eme volet de la saga METRO. Vous allez comprendre pourquoi d’ici quelques minutes.
Tout d’abord on peut parler du menu classique mais fidèle aux originaux de la lignée, et qui, en plus évolue en fonction de votre situation géographique dans l’histoire. Vous devrez choisir une difficulté en fonction de votre style de jeu, pouvant aller du gros bourrin qui veut d’la munitions à tous les coins d’rue, ou du dingue de survie qui veut économiser jusqu’à la moindre feuille d’acacia pour s’torcher l’cul !
Il faut savoir que Metro EXODUS se passe au moment où Artyom (le héros principal) et ses compagnons découvrent que la Russie possède encore des zones non irradiées, alors qu’ils vivent depuis 20 ans dans le métro de Moscou comme des gros glands, et qu’il reste encore beaucoup de survivants à l’extérieur (avec son lot de gros vilains pas beau qui va avec of course). L’intro vous permettra de rapidement vous remettre dans l’bain, ou de comprendre tout simplement l’histoire si c’est le premier Metro auquel vous jouez. Premièrement, ce qu’il manque cruellement à ce jeu, c’est la voix du personnage encore une fois, qui en plus est présente pendant les monologues de chargement de zone, mais totalement absentes pendant les dialogues du jeu, histoire d’être bien frustré. Du coup parfois on se retrouve au milieu d’une scène étrange, voir même à la limite du malaise… Alors que pourtant la voix du doubleur français était plutôt correcte pour une fois !
Mais fort heureusement, METRO restera toujours METRO. Dès le départ vous devrez faire attention à votre équipement, aux zones irradiés et aux créatures qui vous chassent. Les graphismes du jeu sont très immersifs, et l’ambiance d’un monde presque anéanti est bel et bien présente. Même la météo vous fera très vite comprendre que notre chère planète bleue a bien souffert des nombreux cataclysmes qu’elle a subi.
Là on arrive à la partie qui fâche, où ma grosse veine bleue a bien failli exploser : les fois où le jeu a planté… Faut savoir que j’en ai eu trois en tout, mais pas du genre à faire un petit saut d’écran ou une légère coupure, non là on parle carrément du bug informatique Skynet, où vous ne pouvez plus faire aucune action, ou changer d’arme, et qui vous oblige à recharger votre partie ! Mais attendez, ne partez pas, on vient à peine de commencer ! Ajoutez à ça une IA complètement conne, voir même encore plus débile que les monstres par moment, et là vous serez pleinement dégoûtés !
Voilà, ça c’est les deux premiers points qui me cassent littéralement les noisettes en morceaux, et qui fait qu’aujourd’hui je ne sais quoi penser d’ce jeu. C’est comme si on vous avait offert une peinture magnifique, mais qu’elle était posée sur un cadre moisi et plein de termites, et après on aurait posé une énorme merde dessus, qu’on aurait saupoudré de sucre allez savoir pourquoi, puis on mélange le tout et ça donne Metro !!!
Ok désolé j’me suis peut-être un peu emporté. Mais quand bien même, y a bien des gens qui vérifient les jeux avant de sortir ? Qui font des tests non ? Pourquoi on dirait qu’ils ne remarquent rien ? Pourquoi est-ce que tant de petits détails sont torchés avec une branche de peuplier ?! Ah oui d’ailleurs en parlant de détails, n’importe quel sombre connard qui a déjà fait d’l’accrobranche dans sa vie sait que ce qu’on utilise dans le jeu pour la tyrolienne, c’est un mousqueton, et qu’un mousqueton ça permet uniquement de faire 20 cm sur un câble avant d’être suspendu en l’air comme un con façon Jean Claud Duss ! Sérieusement, ça coûtait quoi de mettre une poulie à la place ? C’était plus cher à LIDL ? Ils savaient pas comment la réaliser ?! Vous voyez, tout ça ça pète le game en permanence, ça et aussi le fait qu’il y a trop de récup dans ce jeux, de la récup, de la récup, et encooooooore de la récup ! Putain mais même dans les rues en France y a pas autant de merdes à ramasser par terre !
Pourtant et même étonnamment, l’établi de fabrication est plutôt bien foutu et assez intuitif, j’ai d’ailleurs plus que hâte de découvrir de nouvelles armes et de voir quelles modifs on peut y apporter ! L’histoire est toujours aussi captivante que depuis le premier Metro 2033. Je pense qu’il y a également plus de dialogues et d’interactions avec les personnages, comme ce moment où j’ai réussi à faire de la guitare contrairement à dans la vraie vie.
Tout en étant en alerte permanente, vous découvrirez de nouveaux endroits dans des décors superbes, de nouvelles créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres, et vous trouverez d’autres humains dont la santé mentale s’est légèrement dégradée suite à la fin du monde.
Les fonctionnements de Metro sont toujours bien présents, mais manque malheureusement de finitions et de nouveautés. Je reste tout de même convaincu que ce jeu reste un succès critique, car malgré les erreurs et les quelques fois où j’ai ragé comme un gros porc, je me suis tout de même accroché jusqu’au bout de ma partie, comme un bulot à son rocher. Metro Exodus aurait pu être bien mieux, c’est une certitude, mais il restera toujours un meilleur jeu que Far Cry New dawn !
Et voilà pour notre critique sur Metro Exodus, on espère que ça vous aura plus, si c’est le cas n’hésitez pas à partager en masse sur les réseaux sociaux, à payer votre ticket d’bus et à la prochaine pour un prochain post de District 117 !
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